Comment gérer la période d'essai ?

Lors de l’embauche de votre salarié, il vous est possible de prévoir une période d’essai afin d’apprécier ses compétences. Nous vous expliquons les règles applicables.

Publié le 22/09/2022 | Modifié le 28/09/2022

Au début de la relation de travail, vous pouvez prévoir une période d’essai.

Cela, afin d’apprécier les compétences de votre salarié. La période d’essai permet également au salarié de vérifier que l’emploi lui convient.

 

Attention : la période d’essai ne se présume pas !

Cela signifie que la période d’essai doit obligatoirement être prévue par écrit avant le début de la relation de travail.

 

Vous trouverez ci-dessous les règles relatives à la période d’essai applicables lorsque le salarié est embauché en CDI.

En cas d’embauche d’un salarié en CDD, les règles applicables sont celles prévues par le Code du travail.

La durée de la période d'essai

  • En cas d’embauche d’un salarié à domicile

La convention collective prévoit une période d’essai d’une durée d’un mois au maximum.

La période d’essai peut être renouvelée une fois sous réserve que le salarié ait été préalablement averti par écrit.

 

  • En cas d’embauche d’un assistant maternel

La durée de la période d’essai est différente selon le nombre de jours par semaine au cours desquels votre enfant est accueilli par l’assistant maternel.

Si l’accueil de votre enfant doit s’effectuer sur 1, 2 ou 3 jours par semaine, vous pouvez dans ce cas prévoir une période d’essai d’une durée maximum de trois mois.

Si l’accueil de votre enfant doit s’effectuer sur 4 jours ou plus, la période d’essai ne pourra alors pas dépasser une durée de deux mois.

 

Attention : si vous êtes déjà lié à l’assistant maternel par un contrat de travail pour un autre enfant et que ce contrat est toujours en cours, la durée maximale de la période d’essai est de trente jours.

La rupture de la période d'essai

La rupture de la période d’essai est libre ce qui signifie que vous n’avez pas à la motiver (sauf dans certaines situations, par exemple en cas de faute du salarié).

Votre salarié peut également rompre librement la période d’essai.

 

La rupture de la période d’essai doit être notifiée par écrit.

 

En cas de rupture de la période d’essai, aucun préavis n’est applicable. Le contrat de travail prend fin à la date de notification de la rupture de la période d’essai.

 

Pour plus d’information et si vous souhaitez être accompagné dans vos démarches, contactez nous.

Nicolas - Juriste

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